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Actualités

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En route pour une nouvelle aventure. Cette fois-ci, c'est bel et bien sur terre pour pouvoir reprendre la mer avec ambition.

 

Maël s’est lancé un défi audacieux : parcourir les routes de France à vélo pour rassembler un maximum d’agences Cerfrance.

Au programme, plus de 50 agences visitées et 3 400 km à travers le pays dans les semaines à venir, dans le but de fédérer autour d’un projet commun : le Vendée Globe 2028.

 

Avec détermination, Maël vise à participer au prochain Vendée Globe sous les couleurs de partenaires engagés, partageant les mêmes valeurs que ce projet porteur de sens.

 

Découvrez un aperçu vidéo de cette première journée pluvieuse où Maël a quitté Quaëdypre pour rejoindre Berck, en passant par Ardres et Isques soit 120km.

Cerfrance Tour

Vendée Globe 2024

Le Vendée Globe, cette course légendaire qui fait rêver tous les grands marins, a donné son coup d’envoi le dimanche 10 novembre 2024.

 

Pendant trois semaines, Maël a eu l’opportunité unique de plonger au cœur de cette ambiance si particulière.

Sur les pontons, il a partagé ses connaissances avec les visiteurs ainsi qu’avec les partenaires de passage aux Sables-d’Olonne.

 

Le jour du départ, soutenir notre amie Violette Dorange était une évidence, mêlant émotion et excitation. Maël a eu le privilège de vivre ce moment exceptionnel depuis une vedette à passagers, où il commentait en direct les premières heures de cette aventure.

 

Rendez-vous dans quatre ans, avec un objectif clair : voir notre Imoca sur la ligne de départ du Vendée Globe !

BILAN - 4ème Solitaire du Figaro Paprec

Nous écrivons notre histoire ensemble 

 

« Continue de travailler, d’apprendre, d’investir, de te professionnaliser. La voile au large, ma passion, est un sport d’humilité. C’est aussi un métier à maturation lente pour réussir. Mon investissement avec mes partenaires va payer au niveau des résultats sportifs. Bientôt ».

 

C’est ce que je me suis dit à la fin de cette Solitaire 2024 un peu décevante au niveau du classement net. Je visais mieux, mais cette course est impitoyable, cruelle autant que révélatrice. 

Dès les rangs jeunes en dériveur, la filière sportive royale, j’ai gagné. Parfois tous les week-ends. En « optimist » puis en « laser ». Sur ce support olympique, en août 2017, j’ai été sacré champion de France U18 à 16 ans. Le même jour, Chloé Lebars avait été sacrée chez les femmes. J’ai fini avec elle en milieu de flotte, mais trop loin du vainqueur. Le même jour, c’était à Brest, Gaston Morvan avait gagné en sénior. Il termine sur le podium, 3ème de cette édition. Le même jour aussi Violette Dorange avait gagné en double sur un autre support, le « 420 ». Elle va faire, déjà, le Vendée Globe 2024. Elle a réussi à monter son projet. 

Le mien, c’est également une histoire à écrire en Imoca sur quatre ans. Je souhaite la commencer mi-2025 jusqu’à l’édition de ce Vendée Globe 2028, accompagné de mes partenaires, de mes proches et tous ceux qui s’agrègeront à cette aventure.

J'aurai 28 ans en passant le cap-Horn je l’espère. Cette histoire d’avenir capital, c’est celle de la fidélité, de la passion et du partage du fait de se battre sur l’eau et de se battre à terre pour y parvenir, ensemble.

Comme Violette, comme Chloé, comme Gaston, j’ai choisi de faire mes classes en course au large sur mon Figaro 3, un bateau plus petit que les Imoca. Le mien ne supporterait pas de faire un tour du monde sans escale et mettrait bien plus de 80 jours. 

Je suis un autodidacte, né à Paris. J’habite à Pordic et à Lorient. Je ne suis ni issu d’une famille de voileux, ni n’ai intégré une filière qui prend en charge les athlètes de A à Z, ni ne bénéficie de réseaux familiaux pour mon projet. J’ai monté ma société à 20 ans que je gère avec un staff désormais. Je suis entouré. J’entreprends. Mes partenaires fidèles et nouveaux m’ont permis d’avoir un jeu complet de voiles neuves cette année et je vais pouvoir acquérir mon Figaro 3 en fin d’exercice 2024. C’était prévu et j’ai rogné sur mes petits salaires que je m'octroie pour cela.

Je me suis professionnalisé. J’ai appris. Je progresse après avoir connu une foultitude de contrariétés, de fatigue, de moments de joies, parfois d’erreurs que tous les skippers nous faisons. J’ai rempli pas mal de cases. J’ai encore du chemin. Je le savais. Parce que la voile au large, oui, est un sport à maturation lente, dur. 

En gagnant dès ma 2ème année de pratique la si belle et si dure Sardhina-cup en double devant tout le gratin de la course au large sur mon Figaro 3, je me suis dit que c’était assez rapide pour moi. Je me trompais. Il faut du temps, des expériences, de l’humilité. Je suis un gagneur pourtant.

Alors je me bats, je me bats pour évoluer et réussir.

En juin, lors de ma dernière régate préparatoire à cette 4ème solitaire du Figaro, au Havre, en terminant 4ème de la grande course au large à la lutte pour la victoire avec Tom Dolan vainqueur de cette Figaro et Gaston Morvan, je me suis dit que j’étais sur de bonnes vagues. 

Lors de la première étape de cette Solitaire du figaro, il s’en est fallu d’une petite bouée de passage obligée ratée à 500 mètres de l’arrivée pour que je joue le top 5. J’ai fait demi-tour pour ne pas écoper d’une pénalité de 10 minutes comme Gaston. Je n’ai fini « que » 18ème , repris par la flotte, tant les écarts se sont fait en secondes. Frustrant.

Sur la 2ème  étape cela s’est joué en heures. J’en ai perdu cinq ( !) en terminant 19ème , juste derrière Chloé. Pourtant avec mon météorologue, le même que Tom, j’avais « tout prévu ». Un départ correct, mais comme d’autres déçus, j’ai vu à quelques dizaines de mètres sous mes yeux un groupe partir avec une risée, impuissant. 

Ensuite, c’est « parti par l’avant » toute la course comme on dit. Encore correctement placé aux Îles Sisargas au large de l’Espagne j’ai pris l’option de virer au large, comme Tom Dolan, comme on l’avait préparé. Pour moi, cela n’a pas fonctionné. Le vent est capricieux, souvent imprévisible au large et cruel. Je l’aime mais je le hais parfois. J’ai rétrogradé au lieu de revenir un peu devant. Certains sont revenus sur moi de derrière. Ensuite, seule la vue de quelques baleines et dauphins m’a rasséréné. J’ai gambergé. 

Sur la 3ème  étape j'ai eu comme tant d’autres mon lot de soucis mécaniques vraiment à un mauvais moment et termine encore relativement déçu à la 17ème place, juste devant Chloé. J’ai assisté comme toute la flotte à l’échappée de trois cadors de la flotte au sommet de leur art et de leur technique. 

Cette étape, jugée dantesque tant les conditions au large des côtes anglaises ont été ventées et la mer creusée, j’aime aussi ces conditions parfois effrayantes dans le bateau (si vous saviez comme on est petit parfois), m'a montré le chemin qui me reste à faire du haut de mes 23 ans pour espérer concurrencer les Loïs Berrehar double vainqueur d'étapes à 31 ans et Tom Dolan « l’Irlandais volant » vainqueur au classement général à 37 ans. A 23 ans, « j’ai le potentiel », on me le dit. Mais j’ai encore un déficit d'expérience et d'entraînement, de rigueur aussi, que je dois combler par du travail acharné. Je vais le faire. Cela suivra. Tom finissait 16ème l'an passé cette course impitoyable qu'est La Solitaire du Figaro Paprec où il faut faire le moins d'erreurs possibles pour bien figurer. J'en fais encore un peu trop. Ces deux champions en sont à 7 participations. Moi, à quatre.

Banque image

Nous avons profité de cet été pour réaliser une banque image (photo portrait, vues du bateau...).

N'hésitez pas à vous rapprocher de nous par mail si vous êtes intéressé pour utiliser quelqu'unes de ses belles images.

maelgarnier.wws@gmail.com

Imoca avec Romain Attanasio

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Un parrain qui me parraine activement !

En juin 2019, il y a 3 ans, Romain Attanasio est devenu mon parrain en course au large en venant inaugurer mon bateau Figaro 3 long de 9m75 avec lequel je vais participer à ma quatrième Solitaire du Figaro.

Romain va quant à lui participer à son troisième tour du monde en solitaire cet hiver avec son Imoca de 60 pieds (18m28). 

Un immense merci à lui d'avoir partagé plusieurs belles journées de navigation sur son bateau en ce début juillet. Ces sorties sont riches en apprentissage, en échange et en partage d'expériences qui ont consolidé les projets futurs, notamment celui de la préparation du Vendée Globe 2024-2028.

Cet hiver et l'année 2025 seront des périodes de transition entre ces deux supports, Figaro 3 et Imoca pour me lancer progressivement pour 4 ans vers ce premier tour du monde en solitaire. 

J'espère ainsi fêter mes 28 ans le 29 décembre 2028 en étant pas loin du Cap-Horn, avec vous à mes côtés !

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